Au nom de la foi
L’Eglise catholique illustre encore un lien fort entre les habitants des zones rurales française, souvent isolés, tandis que de moins en moins de jeunes se destinent à entrer dans les ordres. Pour contrer cette crise des vocations, les diocèses font alors appel à des prêtres étrangers, Africains pour la plupart, à l’image d’Antoine Mbavina curé dans la paroisse de St Régis en Lezignanais.
La foi catholique recule en France et depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale on remarque une baisse dans le nombre de séminaristes. Le clergé comptait 41.000 prêtres au début des années 1960. Ils n'étaient plus que 15.000 en 2010, dont la moitié a plus de 75 ans. C'est pour palier à cette agonie que l'Eglise catholique française fait venir des curés étrangers afin de s'occuper des paroisses françaises.
Antoine Mbavina, quarantenaire camerounais, est prêtre associé au territoire du Narbonnais-Corbières, dans le département de l’Aude. Comme son prédécesseur, l'abbé Auxance, originaire du Congo, resté 2 ans, il est prêtre étudiant, venu en France parfaire ses études de théologie.
Depuis le mois d’octobre 2015, il assiste le prêtre responsable de la paroisse de St-Régis en Lézignanais. À travers ses déplacements quotidiens entre ses 25 églises, il est garant de la pratique et de l’encadrement de la foi des âmes de cette paroisse rurale.
Le portrait d’Antoine Mbavina fait alors ressortir le rôle d’un curé, en France laïque, dans la pratique de la foi de ses fidèles, mais aussi les enjeux de l’Eglise catholique dans les zones rurales. Entre le Cameroun et la France, le parcours d'Antoine Mbavina illustre le rapport des fidèles à la foi. Il explique qu’en Afrique, notamment au Cameroun, l’Eglise a pour rôle d'éclairer les consciences, mais qu'en France il n’a pas encore bien compris son rôle.
Au nom de la foi
L’Eglise catholique illustre encore un lien fort entre les habitants des zones rurales française, souvent isolés, tandis que de moins en moins de jeunes se destinent à entrer dans les ordres. Pour contrer cette crise des vocations, les diocèses font alors appel à des prêtres étrangers, Africains pour la plupart, à l’image d’Antoine Mbavina curé dans la paroisse de St Régis en Lezignanais.
La foi catholique recule en France et depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale on remarque une baisse dans le nombre de séminaristes. Le clergé comptait 41.000 prêtres au début des années 1960. Ils n'étaient plus que 15.000 en 2010, dont la moitié a plus de 75 ans. C'est pour palier à cette agonie que l'Eglise catholique française fait venir des curés étrangers afin de s'occuper des paroisses françaises.
Antoine Mbavina, quarantenaire camerounais, est prêtre associé au territoire du Narbonnais-Corbières, dans le département de l’Aude. Comme son prédécesseur, l'abbé Auxance, originaire du Congo, resté 2 ans, il est prêtre étudiant, venu en France parfaire ses études de théologie.
Depuis le mois d’octobre 2015, il assiste le prêtre responsable de la paroisse de St-Régis en Lézignanais. À travers ses déplacements quotidiens entre ses 25 églises, il est garant de la pratique et de l’encadrement de la foi des âmes de cette paroisse rurale.
Le portrait d’Antoine Mbavina fait alors ressortir le rôle d’un curé, en France laïque, dans la pratique de la foi de ses fidèles, mais aussi les enjeux de l’Eglise catholique dans les zones rurales. Entre le Cameroun et la France, le parcours d'Antoine Mbavina illustre le rapport des fidèles à la foi. Il explique qu’en Afrique, notamment au Cameroun, l’Eglise a pour rôle d'éclairer les consciences, mais qu'en France il n’a pas encore bien compris son rôle.