Tout commence dans une boite
Tout commence dans une « boîte »
« On s’auto-photographie ! »
Face au constat du décrochage scolaire d’un nombre toujours plus important de très jeunes élèves dans les quartiers « sensibles », Cyril Achard, professeur d’histoire au Collège Jean Vilar de La Courneuve, tente depuis des années de rechercher, comprendre et mettre en place des stratégies adaptées pour y remédier.
Ce collège est un établissement scolaire en ZEP, classé Eclair (EP1) situé sur le quartier du Grand Ensemble Ouest (Cité de 4000 sud).
La population est plutôt issue de catégories sociales défavorisées et parfois en état de précarité importante.
Ces enfants partagent souvent avec leurs parents un isolement social, économique, culturel. A cela s’ajoute des environnements familiaux parfois très sensibles
Avec l’équipe de Direction, il met en place une structure d’expérimentation implantée au cœur du collège pour redonner le sens de l’école à un groupe d’élèves en décrochage qui cumulent retard scolaire et rejettent le système éducatif (indisciplines répétées pouvant aller jusqu’à des actes de primo délinquance).
Par l’immersion dans les univers des Arts l’atelier s’investit pour stopper le processus d’illettrisme et de rupture scolaire au travers d’une valorisation de l’image de soi et du travail sur la « relation à l’autre » et à la collectivité.
J’ai toujours été convaincue du rôle moteur de l’art dans la vie sociale. Je donc accepté avec enthousiasme, il y a trois ans, la proposition de ce professeur de monter un projet personnel sur le thème de : « Image de soi – portraits des autres » et d’intervenir dans cette structure.
2012: Pour l’atelier photographique, je propose la fabrication d’une « boîte » : cadre symbolique par excellence, elle collait parfaitement à nos besoins, comme point de départ. Tout à la fois, décor photographique, espace de contrainte physique pour les élèves, point de départ pour une installation.
A partir des grandes lignes du projet, j’ai du accepter de devoir sans cesse ajuster mes attitudes et m’adapter à leur fonctionnement, pour qu’ils puissent le plus possible s’approprier de l’atelier.
Le professeur réfèrent nous tient régulièrement au courant des progrès ou pas, des changements de comportement des élèves ainsi que de leur re-intégration dans un cursus scolaire pour nous mettre face à des résultats tangibles. On cherche « les équilibres » les plus adaptés.
Malgré des moments de découragement certains, cette aventure m’entraîne de plus en plus loin, me donnant à voir des « horizons possibles ».
Tout commence dans une boite
Tout commence dans une « boîte »
« On s’auto-photographie ! »
Face au constat du décrochage scolaire d’un nombre toujours plus important de très jeunes élèves dans les quartiers « sensibles », Cyril Achard, professeur d’histoire au Collège Jean Vilar de La Courneuve, tente depuis des années de rechercher, comprendre et mettre en place des stratégies adaptées pour y remédier.
Ce collège est un établissement scolaire en ZEP, classé Eclair (EP1) situé sur le quartier du Grand Ensemble Ouest (Cité de 4000 sud).
La population est plutôt issue de catégories sociales défavorisées et parfois en état de précarité importante.
Ces enfants partagent souvent avec leurs parents un isolement social, économique, culturel. A cela s’ajoute des environnements familiaux parfois très sensibles
Avec l’équipe de Direction, il met en place une structure d’expérimentation implantée au cœur du collège pour redonner le sens de l’école à un groupe d’élèves en décrochage qui cumulent retard scolaire et rejettent le système éducatif (indisciplines répétées pouvant aller jusqu’à des actes de primo délinquance).
Par l’immersion dans les univers des Arts l’atelier s’investit pour stopper le processus d’illettrisme et de rupture scolaire au travers d’une valorisation de l’image de soi et du travail sur la « relation à l’autre » et à la collectivité.
J’ai toujours été convaincue du rôle moteur de l’art dans la vie sociale. Je donc accepté avec enthousiasme, il y a trois ans, la proposition de ce professeur de monter un projet personnel sur le thème de : « Image de soi – portraits des autres » et d’intervenir dans cette structure.
2012: Pour l’atelier photographique, je propose la fabrication d’une « boîte » : cadre symbolique par excellence, elle collait parfaitement à nos besoins, comme point de départ. Tout à la fois, décor photographique, espace de contrainte physique pour les élèves, point de départ pour une installation.
A partir des grandes lignes du projet, j’ai du accepter de devoir sans cesse ajuster mes attitudes et m’adapter à leur fonctionnement, pour qu’ils puissent le plus possible s’approprier de l’atelier.
Le professeur réfèrent nous tient régulièrement au courant des progrès ou pas, des changements de comportement des élèves ainsi que de leur re-intégration dans un cursus scolaire pour nous mettre face à des résultats tangibles. On cherche « les équilibres » les plus adaptés.
Malgré des moments de découragement certains, cette aventure m’entraîne de plus en plus loin, me donnant à voir des « horizons possibles ».