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Nuit d'observation des loups avec l'IPRA
La relation ancestrale entre l'homme et le loup a toujours été conflictuelle. La pacifier aujourd'hui est l'objectif de certains organismes comme la fondation Landry.
L'IPRA (Institut pour la Promotion et la Recherche sur les Animaux de protection) a été créé en 1997 par Jean-Marc Landry, biologiste et éthologue, à la suite du retour du loup en Suisse et l'introduction des premiers chiens et ânes de protection.
Dans le cadre de son projet CanOvis, lancé en 2013, des caméras thermiques sont utilisées pour étudier la prédation des loups sur les troupeaux domestiques (11 000 animaux tués en 2017). Ces observations permettent d'étudier les interactions entre les loups et les brebis pour améliorer les systèmes de protection des troupeaux. Elles montrent un loup parfois bien loin du super prédateur qu'on imagine.
Ni pro, ni anti-loup, le projet de la fondation Landry veut défendre le loup et le pastoralisme, considérés tous deux comme victimes. Il privilégie une troisième voie qui comprend la détresse des éleveurs et leur amertume. Observer sur le terrain les attaques nocturnes permet de démythifier le loup, comprendre comment il attaque, comment les troupeaux et les chiens réagissent, afin d'améliorer la coexistence de tous.
Une troisième voie, un discours apaisé, pour une cohabitation plus sereine entre les éleveurs et l'animal. Une voie qui nécessite que l'on comprenne les éleveurs tout en se réjouissant du retour d'un loup démythifié, symbole d'un écosystème riche et varié.
Nuit d'observation des loups avec l'IPRA
La relation ancestrale entre l'homme et le loup a toujours été conflictuelle. La pacifier aujourd'hui est l'objectif de certains organismes comme la fondation Landry.
L'IPRA (Institut pour la Promotion et la Recherche sur les Animaux de protection) a été créé en 1997 par Jean-Marc Landry, biologiste et éthologue, à la suite du retour du loup en Suisse et l'introduction des premiers chiens et ânes de protection.
Dans le cadre de son projet CanOvis, lancé en 2013, des caméras thermiques sont utilisées pour étudier la prédation des loups sur les troupeaux domestiques (11 000 animaux tués en 2017). Ces observations permettent d'étudier les interactions entre les loups et les brebis pour améliorer les systèmes de protection des troupeaux. Elles montrent un loup parfois bien loin du super prédateur qu'on imagine.
Ni pro, ni anti-loup, le projet de la fondation Landry veut défendre le loup et le pastoralisme, considérés tous deux comme victimes. Il privilégie une troisième voie qui comprend la détresse des éleveurs et leur amertume. Observer sur le terrain les attaques nocturnes permet de démythifier le loup, comprendre comment il attaque, comment les troupeaux et les chiens réagissent, afin d'améliorer la coexistence de tous.
Une troisième voie, un discours apaisé, pour une cohabitation plus sereine entre les éleveurs et l'animal. Une voie qui nécessite que l'on comprenne les éleveurs tout en se réjouissant du retour d'un loup démythifié, symbole d'un écosystème riche et varié.