Marseille, La police des cités
Créée en septembre 2009, cette unité départementale regroupe 180 hommes et femmes. Intervenant principalement dans les quartiers sensibles, elle a pour mission de lutter contre les violences urbaines, la délinquance de proximité mais aussi routière. La CSI y mène deux à trois interventions par jour dans les cités.
Les premières opérations se déroulent à 14 h après un briefing à la compagnie, les hommes se préparent à leurs missions quotidiennes. Le groupe civil part en premier, suivi des motards et des gros des troupes en tenue avec la section canine, impressionnent comme déplacement, ces 30 véhicules qui se déplace dans la ville, l'opération dure une heure, retour à la compagnie et vers 18 h deuxième opération, plus complexe, car c'est l'heure de pointe et la circulation ce fait sirène hurlante, au milieu des marseillais passible a ce genre de mouvement. Le soir l'ambiance et plus tendu, de temps en temps un oeufs ou des détritus volent à partir d'une fenêtre ou d'un balcon, les fonctionnaires sont plus tendus, les jeunes plus agressifs.
Ce sont des zones difficiles. Les trafics en tout genre, drogue, voitures volées- y ont cours. La peur aussi. Et pour cause : souvent relégués loin du centre-ville avec le sentiment d'être abandonné des pouvoirs publics, certains habitants n'ont pas trouvé d'autres recours que la violence. La CSI effectue des interventions et casse ainsi le marché de la drogue en perturbant le train-train des dealers. Sa présence rassure la population.
Le matin, très top, le GSO, groupe de soutien opérationnel, une des spécialité de la CSI, intervient dans des habitations pour récupérer des délinquants recherchés ou des prisonniers en permission que ne soient pas retournées en détention. Des interventions pour des expulsions de camps de rooms font partie des missions de l'unité. Le soir des grands matchs, le groupe des stades intervient auprès des supporters ou des victimes d'agressions autour du stade.
Marseille, the police of the cities
Created in September 2009, this departmental unit includes 180 men and women. Intervening mainly in sensitive neighborhoods, its mission is to fight against urban violence, delinquency of proximity but also road. The ITUC conducts two to three interventions a day in the cities.
The first operations take place at 2 pm after a briefing at the company, the men prepare for their daily missions. The civilian group leaves first, followed by bikers and big troops in uniform with the canine section, impressing as displacement, these 30 vehicles that moves in the city, the operation lasts one hour, back to the company and to 18 h second operation, more complex because it and the rush hour and the traffic makes siren screaming, in the middle of the Marseilles subject to this kind of movement. In the evening the atmosphere and more tense, from time to time eggs or trash steal from a window or balcony, officials are more tense, more aggressive young people.
These are difficult areas. Traffic of all kinds - drugs, stolen cars - are current. Fear too. And for good reason: often relegated far from the city center with the feeling of being abandoned by the public authorities, some inhabitants did not find any other recourse than violence? The ITUC intervenes and thus breaks the drug market by disrupting the drug dealer. His presence reassures the population.
In the morning, the GSO, an operational support group, one of the ITUC's specialties, intervenes in homes to recover wanted criminals or prisoners on leave that have not been returned to detention. Interventions for evictions from room camps are part of the unit's mission. On the night of the big matches, the group of stadiums intervenes with the supporters or the victims of aggression around the stadium.