Seuls face au (co)vide
Vous connaissez certainement l'histoire de ce virus qui est venu s'immiscer de manière très ingrate dans la vie de chacun. Nous sommes ici à Bruxelles, capitale belge et européenne. Le gouvernement a pris la décision de confiner sa population face à l'évolution préoccupante du virus. Nous sommes le 18 mars 2020. Les pays européens ferment petit à petit leurs économies au monde extérieur, mais également intérieur. La vie est à l'arrêt. Après plus de deux mois de confinement, les Belges (tout comme beaucoup de leurs voisins) reprennent une vie un peu plus normale. Mais c'était sans compter sur le retour fracassant du virus à l'automne. Ville déserte, magasins fermés, mondes de la nuit, de l'événementiel et de la restauration abandonnés, le pays a été replongé dans un vide total. Aujourd'hui, et malgré la solidarité qui a émergé suite à la pandémie, nous nous retrouvons seuls face à nous-même, à nos responsabilités et à notre futur. Mais cette réalité est, dans un sens, réconfortante puisqu'elle a permis à certain de redécouvrir les choses simples de la vie et de se lancer dans de nouvelles aventures.
Alone in front of the (co)void
You certainly know the story of this virus that has come to interfere in a very ungrateful way in everyone's life. We are here in Brussels, the Belgian and European capital. The government has taken the decision to lockdown its population in the face of the worrying evolution of the virus. This is March 18, 2020. European countries are gradually closing their economies to the outside world, but also to the inside world. Life has come to a stop. After more than two months of lockdown, Belgians (like many of their neighbors) are back to a more normal life. But that was without counting on the shattering return of the virus in the autumn. Deserted city, closed stores, abandoned worlds of nightlife, events and restaurants, the country has been plunged back into a total void. Nowadays, and despite the solidarity that has emerged as a result of the pandemic, we find ourselves alone in front of ourselves, our responsibilities and our future. But in a way, this reality is comforting because it has allowed certain people to rediscover the simple things in life and to start new adventures.