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En Argentine, les balles des gendarmes arrêtent la musique dans un bidonville
Début février, un groupe de musique populaire de 90 personnes du bidonville portègne 1-11-14 du quartier de Flores a été violemment réprimé par la gendarmerie nationale. De nombreuses balles en caoutchouc ont été tirées sur les musiciens en pleine répétition du carnaval. La gendarmerie effectuait une opération anti-drogue dans ce bidonville connu pour ses gangs narcos.
Une dizaine de membres du groupe
Los autenticos reyes de la murga (les véritables rois de la musique populaire) dont 16 enfants, de 4 à 11 ans, ont été criblés de balles en caoutchouc. Présentant de graves ecchymoses et fractures ils ont dû être hospitalisés de toute urgence. L?un d?entre eux raconte : « quand les gendarmes m?ont tiré dessus en plein visage je suis allé les voir pour leur dire s?ils n?avaient pas honte de qu?ils faisaient, dit Ariel âgé de huit ans. Ils m?ont répondu que la prochaine fois ils allaient me faire exploser la tête. » Selon les musiciens du groupe et plusieurs témoins les gendarmes s?en sont pris à eux parce qu?ils les génaient dans leur opération anti-drogue.
Ce tragique événement, ajouté aux violences policières lors de la manifestation en janvier 2016 contre des fonctionnaires licenciés, souligne un changement dans la politique du nouveau président de l?Argentine Mauricio Macri (élu en novembre 2015) contre les classes populaires et les manifestations. Ces violences rappellent les périodes de répressions les plus noires de l?histoire de l?Argentine, comme la dictature militaire de 1976 et la crise économique de 2001. Avec le président Macri le peuple argentin craint de redevenir les victimes d?un gouvernement autoritaire bercé par une politique libérale. Un changement radical dans ce pays où les douze dernières années de politiques péronistes K (Nestor y Cristina Krichner) ont été marquées par des mesures populaires où les habitants des bidonvilles étaient certes « abandonnés » mais pas mitraillés.
En Argentine, les balles des gendarmes arrêtent la musique dans un bidonville
Début février, un groupe de musique populaire de 90 personnes du bidonville portègne 1-11-14 du quartier de Flores a été violemment réprimé par la gendarmerie nationale. De nombreuses balles en caoutchouc ont été tirées sur les musiciens en pleine répétition du carnaval. La gendarmerie effectuait une opération anti-drogue dans ce bidonville connu pour ses gangs narcos.
Une dizaine de membres du groupe
Los autenticos reyes de la murga (les véritables rois de la musique populaire) dont 16 enfants, de 4 à 11 ans, ont été criblés de balles en caoutchouc. Présentant de graves ecchymoses et fractures ils ont dû être hospitalisés de toute urgence. L?un d?entre eux raconte : « quand les gendarmes m?ont tiré dessus en plein visage je suis allé les voir pour leur dire s?ils n?avaient pas honte de qu?ils faisaient, dit Ariel âgé de huit ans. Ils m?ont répondu que la prochaine fois ils allaient me faire exploser la tête. » Selon les musiciens du groupe et plusieurs témoins les gendarmes s?en sont pris à eux parce qu?ils les génaient dans leur opération anti-drogue.
Ce tragique événement, ajouté aux violences policières lors de la manifestation en janvier 2016 contre des fonctionnaires licenciés, souligne un changement dans la politique du nouveau président de l?Argentine Mauricio Macri (élu en novembre 2015) contre les classes populaires et les manifestations. Ces violences rappellent les périodes de répressions les plus noires de l?histoire de l?Argentine, comme la dictature militaire de 1976 et la crise économique de 2001. Avec le président Macri le peuple argentin craint de redevenir les victimes d?un gouvernement autoritaire bercé par une politique libérale. Un changement radical dans ce pays où les douze dernières années de politiques péronistes K (Nestor y Cristina Krichner) ont été marquées par des mesures populaires où les habitants des bidonvilles étaient certes « abandonnés » mais pas mitraillés.