« Aider les hommes pour sauver la nature »
Sous la pression de l'Homme, 60% des animaux sauvages ont disparus de la surface de la Terre et des océans ces quarante dernières années, selon «Planète vivante» de l'organisation non gouvernementale WWF.
De ce constat catastrophique et semble t-il inéluctable jaillit des fois une lueur d'espoir à travers l'initiative d'un homme qui sans beaucoup de moyens et de bruit médiatique arrive à inverser cette tendance en faisant renaitre une espèce vouée à l'extinction.
Cet homme, c'est Pierre Gay, directeur du BIOPARC de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) qui, par les « projets nature » du parc, mène le combat de la sauvegarde de la biodiversité.
L'espèce, c'est celle des girafes du Niger et plus particulièrement la sous-espèce peralta. Autrefois répandues par milliers du Niger au Sénégal, elles ont été décimées par l'extension des zones cultivées, la chasse, le braconnage et la progression de la désertification.
La méthode, c'est d'aider les hommes pour sauver la nature afin qu'ils puissent vivre en harmonie avec elle et la laisser prospérer sans être obliger de la détruire pour survivre. Ceci, via l'Association pour la sauvegarde des girafes du Niger (ASGN) que finance Pierre Gay, et qui mène ses actions à travers un système de micros crédits et de construction de petites infrastructures utiles et appropriées aux populations et à leurs besoins.
Loin des ONG internationales à gros budget et à projet à impact médiatique important, Pierre Gay fonctionne à l'amitié, la proximité et la continuité. Le tout guidé par du bon sens.
Le résultat, c'est une espèce sauvée de la disparition et un écosystème sauvegardé. C'est plus de 500 individus dénombrés, là où en 2001 il n'en restait que 50 aux alentours de Kouré, à environ une heure de Niamey.
"Helping people to save nature"
Under human pressure, 60% of wild animals have disappeared from the surface of the Earth and the oceans in the last forty years, according to WWF's "Living Planet".
From this catastrophic observation and it seems inevitable that sometimes a glimmer of hope emerges through the initiative of a man who, without much means and media noise, manages to reverse this trend by reviving a species destined for extinction.
This man is Pierre Gay, director of BIOPARC in Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), who, through the park's "nature projects", is leading the fight to preserve biodiversity.
The species is the Niger giraffes and more particularly the subspecies peralta. Once widespread by the thousands from Niger to Senegal, they have been decimated by the expansion of cultivated areas, hunting, poaching and the spread of desertification.
The method is to help people to save nature so that they can live in harmony with it and let it prosper without having to destroy it to survive. This is done through the Association pour la sauvegarde des girafes du Niger (ASGN) financed by Pierre Gay, which carries out its actions through a system of micro-credits and the construction of small infrastructures that are useful and appropriate to the populations and their needs.
Far from international NGOs with a large budget and a project with a significant media impact, Pierre Gay works on friendship, proximity and continuity. All guided by common sense.
The result is more than 500 individuals counted in the "giraffe zone" around Kouré, about an hour from the capital Niamey, where in 2001 there were only 50 remaining, a species saved from extinction. It is a protected ecosystem.