PRAIABALHADORES
Praiabalhadores, est le jeu de mots entre « praia » (plage) et « trabalhadores » (travailleurs) que j'ai choisi pour cette série documentaire sur les vendeurs de plage de Praia do Forte, une plage idyllique de Cabo Frio, petite ville proche de Rio de Janeiro où de nombreux marchands vendent leurs produits.
En me promenant sur l'immense plage au sable blanc de Praia do Forte, a Cabo Frio, j'ai fini par poser mon objectif plus sur les gens que sur les paysages, aussi magnifiques soient-ils. Et cela n'a pas manqué d?étonner Valmir, Talia ou Guilherme : si les photographes ne sont pas rares, aucun ne s'était encore intéressé à eux et à leurs chariots. En effet, au Brésil, les vendeurs ambulants font partie du paysage, que ce soit au bord des routes, au coin des rues ou même, comme je le découvrais, sur la plage.
J'étais ravie de faire d'eux les protagonistes de cette série et encore plus lorsque, de retour sur la plage, j'ai pu voir l'émotion qu'ils ressentaient lorsque je leur ai offert un tirage : c'était la première fois qu'ils recevaient un cadeau de ce genre.
J'ai également crée un diaporama sonore et les enregistrements des leurs voix, outil indispensable à leur travail, accompagnent les portraits.
PRAIABALHADORES
Praiabalhadores, a portoguese portmanteau of praia (beach) and trabalhadores (workers), is the curious coinage I adopted fir this documentary series cataloguing the beach vendors of Praia do Forte. This idyllic beach in Cabo Frio, a small town near Rio de Janeiro, sees an array of vendors touting their wares and refreshements, which was an irresistible draw for me. My work is always been shaped by a fascination with human relationship.
All working- age members of the family, but often very young children, take turns in this unique sales role. Families sometimes manage to support all the members of the income from a single cart, and invest heavily in its maintenance and stock.
In Brazil street workers still exist, unlike in many other western countries.
People on the beach only think about themselves and don't pay the workers any attention, as if they were just a part of the scenery. But they are not. Their « caddies » were so colourful and full of different stuff. So aesthetically perfect.
Some modern cultures have certainly lost sight of job like this. This kind of unusual and « obsolete » jobs are disappearing. I'm so sad about that.