Paysages textiles
Il y a plusieurs enjeux à travers ce projet. Tout d'abord, entre stylisme et photographie, ma démarche part du concept « One Piece Of Clothe » de Issey Miyake. Selon ce concept, une seule étoffe peut devenir un vêtement par le biais du plis et non de la couture.
C'est un moyen d'explorer le rapport au corps, à la matière et à l'espace de création. Ainsi, dans cette série, j'ai souvent demandée au styliste de créer un vêtement sur place, grâce à un tissu traditionnel, uniquement pour la photographie. Ce sont donc des volumes, des sculptures de tissus, éphémères pour la plupart, n'existants que pour le temps photographique.
Par ailleurs, lorsque j'évoque la notion de paysage, je définis l'étoffe comme étant une partie d'un paysage culturel et historique d'une région donnée. Le tissu est un fragment de paysage avec une identité qui lui est propre.
Bien plus qu'un fragment, je dirais même que c'est un paysage entier et singulier, qui a ses propres particularités, ses propres pallettes de couleurs et de matières, une Histoire, une origine et un devenir. Il y a une relation intrinsèque entre l'étoffe et le paysage qui doit découler de l'oeuvre photographique. D'où l'appellation « paysages textiles ».
Enfin, "Paysages Textiles", c'est aussi et surtout, un regard sur la mode vue par d'autres, loin des podiums occidentaux. Pour beaucoup, le « style » n'est pas qu'une question de « mode », mais d'abord une question de culture, de coutume, de tradition et de religion.
Je souhaite photographier la mode là où elle nait et où elle fait sens; c'est pour moi un réel enjeu et une démarche à part entière. Il s'agit de porter un regard artistique sur la mode, dans des pays où ; sans y être une priorité ; elle est un enjeu culturel, artistique et économique.
Paysages textiles
Il y a plusieurs enjeux à travers ce projet. Tout d'abord, entre stylisme et photographie, ma démarche part du concept « One Piece Of Clothe » de Issey Miyake. Selon ce concept, une seule étoffe peut devenir un vêtement par le biais du plis et non de la couture.
C'est un moyen d'explorer le rapport au corps, à la matière et à l'espace de création. Ainsi, dans cette série, j'ai souvent demandée au styliste de créer un vêtement sur place, grâce à un tissu traditionnel, uniquement pour la photographie. Ce sont donc des volumes, des sculptures de tissus, éphémères pour la plupart, n'existants que pour le temps photographique.
Par ailleurs, lorsque j'évoque la notion de paysage, je définis l'étoffe comme étant une partie d'un paysage culturel et historique d'une région donnée. Le tissu est un fragment de paysage avec une identité qui lui est propre.
Bien plus qu'un fragment, je dirais même que c'est un paysage entier et singulier, qui a ses propres particularités, ses propres pallettes de couleurs et de matières, une Histoire, une origine et un devenir. Il y a une relation intrinsèque entre l'étoffe et le paysage qui doit découler de l'oeuvre photographique. D'où l'appellation « paysages textiles ».
Enfin, "Paysages Textiles", c'est aussi et surtout, un regard sur la mode vue par d'autres, loin des podiums occidentaux. Pour beaucoup, le « style » n'est pas qu'une question de « mode », mais d'abord une question de culture, de coutume, de tradition et de religion.
Je souhaite photographier la mode là où elle nait et où elle fait sens; c'est pour moi un réel enjeu et une démarche à part entière. Il s'agit de porter un regard artistique sur la mode, dans des pays où ; sans y être une priorité ; elle est un enjeu culturel, artistique et économique.