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Priez pour nous.
Les catholiques des Comores ne représentent que 1% de la population de l'Archipel dans un environnement majoritairement musulman.
Seulement deux églises sont présentes sur toute l'ile de Mayotte :
La paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant, basée à Moroni (Grande Comores) s'étend sur les trois îles d'Anjouan, Grande Comores et Mohéli.
La paroisse Notre Dame de Fatima, basée à Mamoudzou (Mayotte) et son église filiale, St Michel à Dzaoudzi (Petite terre).
A Mayotte, c'est le père Bienvenu Kasongo qui officie depuis 4 mois et fait vivre sa communauté de 4000 fidèles.
Originaire de Kinshasa, d'abord vicaire et ensuite prêtre à Mayotte de 2007 à 2011, le père Bienvenu s'installe au Vatican pour étudier la théologie moral et écrire sa thèse. Aprés ces études, le diocèse de Moroni lui demande de revenir à Mayotte et c'est le 28 juin 2015 qu'il reprend son poste au sein de l'église Notre Dame de Fatima, secondé par le père Gabin, son vicaire.
Sa commuauté est une communauté de passage, la majorité des fidèles sont des métropolitains venus sur l'ile pour raison professionnelle.
"Il y a des métropolitains, des africains, des malgaches et tous se retrouvent à l'église au moins une fois par semaine. Il y a une vrai fidélité ici. Je suppose que c'est parce que les gens sont loin de chez eux qu'il se réunissent davantage autour du Christ" raconte t'il.
Ici, il voit d'un trés bon oeil la cohabitation des religions : "C'est grâce au fait de voir les musulmans prier tout les jours que beaucoup de paroissiens viennent à l'église pour faire de même. Les musulmans motivent les catholiques à vivre dans la foi." dit-il.
En lien étroit avec le Secours Catholique et la Fondation Apprentis d'Auteuil, l'église reste cependant indépendante. Père Bienvenu raconte : "Nous faisons historiquement acte de présence sur l'ile. Notre petite communauté peut s'appauvrir avec le départ des métropolitains mais elle subsistera toujours."
Quand on l'interroge sur les évènements tragiques du vendredi 13 décembre, père Bienvenu explique : "Je crois en l'humanité. Nos religions, aussi différentes soit elles, nous conduisent à être artisans de paix, à bâtir ensemble la maison commune. Nous devons être en union de prière avec les victimes et appeler à l'espérance. C'est dans la paix que nous arriverons au développement."
Priez pour nous.
Les catholiques des Comores ne représentent que 1% de la population de l'Archipel dans un environnement majoritairement musulman.
Seulement deux églises sont présentes sur toute l'ile de Mayotte :
La paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant, basée à Moroni (Grande Comores) s'étend sur les trois îles d'Anjouan, Grande Comores et Mohéli.
La paroisse Notre Dame de Fatima, basée à Mamoudzou (Mayotte) et son église filiale, St Michel à Dzaoudzi (Petite terre).
A Mayotte, c'est le père Bienvenu Kasongo qui officie depuis 4 mois et fait vivre sa communauté de 4000 fidèles.
Originaire de Kinshasa, d'abord vicaire et ensuite prêtre à Mayotte de 2007 à 2011, le père Bienvenu s'installe au Vatican pour étudier la théologie moral et écrire sa thèse. Aprés ces études, le diocèse de Moroni lui demande de revenir à Mayotte et c'est le 28 juin 2015 qu'il reprend son poste au sein de l'église Notre Dame de Fatima, secondé par le père Gabin, son vicaire.
Sa commuauté est une communauté de passage, la majorité des fidèles sont des métropolitains venus sur l'ile pour raison professionnelle.
"Il y a des métropolitains, des africains, des malgaches et tous se retrouvent à l'église au moins une fois par semaine. Il y a une vrai fidélité ici. Je suppose que c'est parce que les gens sont loin de chez eux qu'il se réunissent davantage autour du Christ" raconte t'il.
Ici, il voit d'un trés bon oeil la cohabitation des religions : "C'est grâce au fait de voir les musulmans prier tout les jours que beaucoup de paroissiens viennent à l'église pour faire de même. Les musulmans motivent les catholiques à vivre dans la foi." dit-il.
En lien étroit avec le Secours Catholique et la Fondation Apprentis d'Auteuil, l'église reste cependant indépendante. Père Bienvenu raconte : "Nous faisons historiquement acte de présence sur l'ile. Notre petite communauté peut s'appauvrir avec le départ des métropolitains mais elle subsistera toujours."
Quand on l'interroge sur les évènements tragiques du vendredi 13 décembre, père Bienvenu explique : "Je crois en l'humanité. Nos religions, aussi différentes soit elles, nous conduisent à être artisans de paix, à bâtir ensemble la maison commune. Nous devons être en union de prière avec les victimes et appeler à l'espérance. C'est dans la paix que nous arriverons au développement."