Halime, 25 ans, candidate pour la paix
Du haut de ses vingt-cinq ans, la plus jeune candidate de Turquie aux élections législatives du 1er novembre rêve d?un pays démocratique qui reconnait ses minorités. Elle aurait pu entrer en politique après le mouvement de Gezi qui a vu se rassembler les minorités et a permis en partie la création du parti qu?elle représente, le HDP. Pourtant, la jeune fille entre dès le plus jeune âge, comme de nombreux kurdes, dans la vie de militante, par la violence, lorsque la police retire son père de son enfance. Elle avait trois ans, son père restera dix ans en prison.
Halime ne prendra pas le chemin des armes comme certaines de ses amies d?enfance mais celui de la politique. Candidate en juin aux élections législatives, une fenêtre d?espoir s?ouvre devant elle lorsque le HDP avec un score de 13% fait au projet de réforme de la Constitution et de la fonction présidentielle par le président Erdogan. Tout est alors possible, la Turquie reprend son souffle démocratique. Halime est remplie d?espoir. Le 10 octobre à Ankara, après une reprise des affrontements avec la branche armée kurde, l?attentat plonge à nouveau le pays dans le doute.
Dans cette période d?incertitude démocratique, nous suivons cette jeune candidate lors de la campagne des élections législatives. Sur un marché, chez les commerçants, lors d?une manifestation pour la paix, dans une famille endeuillée par la perte d?un frère parti combattre Daech, chez une victime de l?attentat d?Ankara.
Entre doute et force, Halime, souvent entourée d?hommes, fait valoir sa place de femme ainsi que l?importance de la jeunesse dans son combat politique. Halime s?est construite entre un père combattant et une mère militante*, elle est le résultat d?une guerre civile de 25 ans et l?espoir d?un lendemain de paix. Lien entre les générations, les cultures et les sexes, elle est cette jeunesse portée par le HDP qui rêve d?une démocratie plurielle.
Halime, 25 ans, candidate pour la paix
Du haut de ses vingt-cinq ans, la plus jeune candidate de Turquie aux élections législatives du 1er novembre rêve d?un pays démocratique qui reconnait ses minorités. Elle aurait pu entrer en politique après le mouvement de Gezi qui a vu se rassembler les minorités et a permis en partie la création du parti qu?elle représente, le HDP. Pourtant, la jeune fille entre dès le plus jeune âge, comme de nombreux kurdes, dans la vie de militante, par la violence, lorsque la police retire son père de son enfance. Elle avait trois ans, son père restera dix ans en prison.
Halime ne prendra pas le chemin des armes comme certaines de ses amies d?enfance mais celui de la politique. Candidate en juin aux élections législatives, une fenêtre d?espoir s?ouvre devant elle lorsque le HDP avec un score de 13% fait au projet de réforme de la Constitution et de la fonction présidentielle par le président Erdogan. Tout est alors possible, la Turquie reprend son souffle démocratique. Halime est remplie d?espoir. Le 10 octobre à Ankara, après une reprise des affrontements avec la branche armée kurde, l?attentat plonge à nouveau le pays dans le doute.
Dans cette période d?incertitude démocratique, nous suivons cette jeune candidate lors de la campagne des élections législatives. Sur un marché, chez les commerçants, lors d?une manifestation pour la paix, dans une famille endeuillée par la perte d?un frère parti combattre Daech, chez une victime de l?attentat d?Ankara.
Entre doute et force, Halime, souvent entourée d?hommes, fait valoir sa place de femme ainsi que l?importance de la jeunesse dans son combat politique. Halime s?est construite entre un père combattant et une mère militante*, elle est le résultat d?une guerre civile de 25 ans et l?espoir d?un lendemain de paix. Lien entre les générations, les cultures et les sexes, elle est cette jeunesse portée par le HDP qui rêve d?une démocratie plurielle.