Les grands mères de Mykolaivka
Dans l?ouest du Donbass, seuls 6 kilomètres séparent à présent Mykolaivka des territoires contrôlés par l'armée russe. Régulièrement bombardée, la ville ukrainienne ne compte plus que 30% de sa population. Parmi ceux restés, de nombreuses grands-mères dont les silhouettes courbées apparaissent au milieu des allées de résidences à l?architecture sovietique. Par manque d?argent, à cause de problèmes de santé ou par peur de tout abandonner derrière elles, elles refusent souvent de partir. Véritables gardiennes de la ville, elles passent le temps en entretenant leurs jardins ou en cuisinant les quelques vivres dont elles disposent.
Mais en dehors des visites de volontaires venant les ravitailler, ces femmes, pour la plupart séparées de leur famille, sont confrontées à la solitude et à l?angoisse de ne plus revoir leurs proches.
The grandmothers of Mykolaivka
In western Donbass, only 6 kilometers now separate Mykolaivka from the territories controlled by the Russian army. Regularly bombed, the Ukrainian city has only 30% of its population left. Among those who remained, many grandmothers whose curved silhouettes appear in the middle of the alleys of residences with Soviet architecture. For lack of money, health problems or fear of leaving everything behind, they often refuse to leave. True guardians of the city, they pass the time by tending their gardens or by cooking the little food they have.
But apart from the visits of volunteers who come to provide them with supplies, these women, for the most part separated from their families, are confronted with solitude and the anguish of not seeing their loved ones again.