Travailleurs birmans en Thaïlande dénoncent des violations des droits des travailleurs pendant la crise Covid-19
La pandémie de Covid-19 a causé une crise économique en Thaïlande et dans le monde entier, et les travailleurs migrants ont été durement affectés. Mae Sot et le point d'entrée principale a l'ouest de la Thaïlande. Dans cette ville il y a environ 430 fabriques et au moins 44,500 travailleurs - surtout des migrants birmans qui travaillent pour gagner de l'argent à envoyer à leurs familles au Myanmar. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les fabriques ont réduit le nombre d'employés en licenciant des centaines de travailleurs. D'autres ont reçu des pressions pour démissionner, ainsi leurs employeurs ne devaient pas leur payer des indemnités de licenciement.
Nu Nu Yee (un pseudonyme), une Birmane de 21 ans, travaillait dans une fabrique de vêtements à Mae Sot. Elle dit avoir subi des harcèlements au travail pendant 5 ans. Elle a quitté son travail pendant la crise Covid-19 et est restée sans emploi, avec peu de chances de rentrer au Myanmar à cause de la fermeture des frontières. Kyaw Zay Ya, 43 ans, birman, travaillait aussi dans une fabrique. Il a intenté une action légale contre son employeur après avoir perdu son travail pendant la pandémie. Pendant que la Covid-19 dévaste son pays natal il essaye de s'en sortir, comme beaucoup d'autres travailleurs dans sa situation.
Burmese factory workers in Thailand denounce harassment and labor rights violations during Covid-19
As the Covid-19 crisis decimated the economy in Thailand and worldwide, migrant workers have been hit hardest. Mae Sot is the main entry point into western Thailand and a trade hub home to about 430 factories and at least 44,500 workers - mainly migrants seeking to make money to send back to their families. Since the Covid-19 outbreak, factories cut their workforce and laid off hundreds of workers. Others allegedly were pressured to resign so they could not be entitled to any severance pay.
Nu Nu Yee (a pseudonym), a Burmese 21-year-old migrant, worked in a garment factory in Mae Sot. She allegedly endured five years of verbal abuse and bullying at work. She resigned during the Covid-19 crisis and remained unemployed, with no chances of returning to Myanmar due to the closure of borders. Kyaw Zay Ya, a 43-year old Burmese factory worker, launched a legal action to demand compensation after losing his job during the pandemic. As Covid-19 ravages his home country he, like many others, struggles to survive.