Rock the Casbah
Le pays le plus vaste du continent africain continue d'afficher une croissance économique positive grâce à ses ressources naturelles immenses, et en tirant l'essentiel de ses revenus de l'exportation des hydrocarbures. Mais cette richesse ne profite guère à la population.
La majorité des Algériens affrontent au quotidien des problèmes sociaux et économiques qui ne font que s'aggraver, qu'il s'agisse de l'accès à l'éducation, de la déliquescence du système de santé ou du manque criant de logements. Un tiers de la population algérienne a moins de 30 ans. Cette jeunesse, qui pourrait être un atout pour le pays, est sacrifiée : la moitié est au chômage, tandis que l'autre moitié, quand elle travaille, ne gagne qu'un salaire minimum fixé à tout juste 18.000 dinars, soit 170 euros.
Ecoeurés par le système en place, la plupart d'entre eux n'ont qu'un espoir : partir. «Nous ne rêvons que d'une chose: quitter notre pays.» Comme la plupart des jeunes, Hamed et Salem, la vingtaine dés?uvrée, traînent leur désespoir à ne rien faire dans les rues d'Alger.
Rock the Casbah
Le pays le plus vaste du continent africain continue d'afficher une croissance économique positive grâce à ses ressources naturelles immenses, et en tirant l'essentiel de ses revenus de l'exportation des hydrocarbures. Mais cette richesse ne profite guère à la population.
La majorité des Algériens affrontent au quotidien des problèmes sociaux et économiques qui ne font que s'aggraver, qu'il s'agisse de l'accès à l'éducation, de la déliquescence du système de santé ou du manque criant de logements. Un tiers de la population algérienne a moins de 30 ans. Cette jeunesse, qui pourrait être un atout pour le pays, est sacrifiée : la moitié est au chômage, tandis que l'autre moitié, quand elle travaille, ne gagne qu'un salaire minimum fixé à tout juste 18.000 dinars, soit 170 euros.
Ecoeurés par le système en place, la plupart d'entre eux n'ont qu'un espoir : partir. «Nous ne rêvons que d'une chose: quitter notre pays.» Comme la plupart des jeunes, Hamed et Salem, la vingtaine dés?uvrée, traînent leur désespoir à ne rien faire dans les rues d'Alger.