Soins palliatifs et fin de vie
Offrir apaisement et dignité aux patients, chez eux, lors de leurs derniers jours, telle est la mission de l’équipe de l’Hôpital Privé du Grand Narbonne dans l'Aude (France).
En France, l’examen du projet de loi sur la fin de vie suspendu en juin 2024, sera bientôt repris. Son objectif est de légaliser en France " l'aide à mourir ". Une tournure pudique pour désigner le fait de provoquer, par une procédure médicalisée, la mort d’une personne malade qui le demande, par suicide assisté, en lui donnant les moyens nécessaires pour qu’elle puisse mettre fin à sa vie elle-même, ou par euthanasie, en faisant intervenir un tiers qui administrera le produit létal.
Si le projet se présente comme un moyen de soulager les souffrances insupportables des malades dits « en fin de vie », dont la mort est imminente, ses implications vont en réalité bien au-delà. En effet, dans les pays où de telles pratiques ont été légalisées, les critères d’éligibilité se sont rapidement étendus aux malades et aux personnes handicapées dont le pronostic vital n’était pas engagé.
Palliative and end-of-life care
Providing peace and dignity to patients, at home, during their final days, this is the mission of the team at the Grand Narbonne Private Hospital in Aude (France).
In France, examination of the end-of-life bill suspended in June 2024 will soon be resumed. Its objective is to legalize “assisted dying” in France. A modest term to designate the fact of causing, by a medical procedure, the death of a sick person who requests it, by assisted suicide, by giving them the necessary means so that they can end their life themselves, or by euthanasia, by involving a third party who will administer the lethal product.
If the project presents itself as a means of relieving the unbearable suffering of so-called “end-of-life” patients, whose death is imminent, its implications in reality go well beyond that. Indeed, in countries where such practices have been legalized, the eligibility criteria were quickly extended to sick people and disabled people whose vital prognosis was not in jeopardy.