Là, sul mare // Devant l'océan
Mamalapuram, Kanyakumari e Cochin, trois petites villes du Sud de l'Inde. Trois villes de pêcheurs qui survivent grâce au tourisme de la mer. La sensation d'un temps immuable et rare se réfléchi dans l'infini de l'océan.
La foule typique indienne laisse place aux hommes et aux femmes, par delà l'histoire. A travers la profondeur et l'immensité de l'océan, des individus dans leur identité complexe se racontent tel un film muet. En Inde, la multitude est une constante et le leitmotiv d'un voyage est l'espace qui permet à l'homme de mener une bataille quotidienne pour survivre. L'intimité comme condition transitoire et éphémère se trouve continuellement malmenée par le vide.
Un indien curieux, mystérieux, parfois évasif mais capable d'un amour intense vit chaque jour en contact intime avec des milliers d'autres hommes et construit sa vie dans l'échange perpétuel de paroles et d'expériences, de regards et de sensations. Un échange qui stimule la réflexion.
Ainsi, face à la mer qui s'agite, se confond dans l'horion et nous fait rêver, l'Inde se perd dans la quotidienneté et se retrouve dans un silence artificiel, un espace infini, une solitude qui l'accompagne inéluctablement. L'océan ne véhicule pas de mélancolie mais le désir de stopper la vie frénétique qui, en Inde, remplit les jours et les nuits. Les pêcheurs, les bateaux, les vaches, les saints, les crevettes fraîches, les cabanes abandonnées, les hommes se détendent sur le front de mer qui semble s'éclaircir devant l'infini : ici finit l'Inde. Les mots laissent place à cette mer que dans les Atlas on nomme Océan Indien. En réalité, c'est le vide qui s'oppose à la plénitude.
A travers ce travail, j'ai essayé de rapporter des récits de vies et de lieux de mers, en cherchant à illustrer la particularité de cet incroyable vide comme s'il s'agissait d'une parenthèse. Pour ces hommes, la mer est un vide transitoire, partagé, à remplir. Des vies et des rêves. L'infini, au sens littéral.
Là, sul mare // Devant l'océan
Mamalapuram, Kanyakumari e Cochin, trois petites villes du Sud de l'Inde. Trois villes de pêcheurs qui survivent grâce au tourisme de la mer. La sensation d'un temps immuable et rare se réfléchi dans l'infini de l'océan.
La foule typique indienne laisse place aux hommes et aux femmes, par delà l'histoire. A travers la profondeur et l'immensité de l'océan, des individus dans leur identité complexe se racontent tel un film muet. En Inde, la multitude est une constante et le leitmotiv d'un voyage est l'espace qui permet à l'homme de mener une bataille quotidienne pour survivre. L'intimité comme condition transitoire et éphémère se trouve continuellement malmenée par le vide.
Un indien curieux, mystérieux, parfois évasif mais capable d'un amour intense vit chaque jour en contact intime avec des milliers d'autres hommes et construit sa vie dans l'échange perpétuel de paroles et d'expériences, de regards et de sensations. Un échange qui stimule la réflexion.
Ainsi, face à la mer qui s'agite, se confond dans l'horion et nous fait rêver, l'Inde se perd dans la quotidienneté et se retrouve dans un silence artificiel, un espace infini, une solitude qui l'accompagne inéluctablement. L'océan ne véhicule pas de mélancolie mais le désir de stopper la vie frénétique qui, en Inde, remplit les jours et les nuits. Les pêcheurs, les bateaux, les vaches, les saints, les crevettes fraîches, les cabanes abandonnées, les hommes se détendent sur le front de mer qui semble s'éclaircir devant l'infini : ici finit l'Inde. Les mots laissent place à cette mer que dans les Atlas on nomme Océan Indien. En réalité, c'est le vide qui s'oppose à la plénitude.
A travers ce travail, j'ai essayé de rapporter des récits de vies et de lieux de mers, en cherchant à illustrer la particularité de cet incroyable vide comme s'il s'agissait d'une parenthèse. Pour ces hommes, la mer est un vide transitoire, partagé, à remplir. Des vies et des rêves. L'infini, au sens littéral.