DÉMANTÈLEMENT DU CAMPEMENT DE MIGRANTS DE SAINT-DENIS
Après un peu plus de trois mois, la préfecture de Paris a pris la décision d'évacuer les quelques 2.400 personnes exilées, pour une mise à l'abri. Quatre gymnases ont notamment été réquisitionnés dans le département limitrophe du Val-de-Marne, pour accueillir une partie des personnes un mois durant.
Cette nuit, dès 4 heures, les forces de l'ordre ont ceinturé le campement, l'évacuation en elle-même s'étant déroulée plus tard dans la matinée. A la mi-journée, les associations regrettaient que 800 personnes n'aient pas été prises en charge. Des associations, qui à l'instar d'Utopia 56, ont également fustigé une violence policière : des tirs de gaz lacrymogènes ayant été observés.
Cette évacuation est la 66e en cinq ans. Dans un communiqué, les associations d'aide aux exilés s'alarment d'«un cycle sans fin et destructeur».
DISMANTLING OF THE MIGRANT CAMP OF SAINT-DENIS
After a little over three months, the Paris prefecture took the decision to evacuate the 2,400 or so people in exile to safety. In particular, four gymnasiums were requisitioned in the neighbouring department of Val-de-Marne to accommodate some of the people for a month.
At 4 a.m. last night, the forces of law and order surrounded the camp, with the evacuation itself taking place later in the morning. At midday, the associations regretted that 800 people had not been taken care of. Some associations, like Utopia 56, also denounced police violence: tear-gas shots were observed.
This evacuation is the 66th in five years. In a press release, the associations helping the exiles expressed their alarm about "an endless and destructive cycle".