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Manifestation coordonnée par #NousToutes contre les violences faites aux femmes à Lille
Ce samedi 19 novembre 2022, coordonnées par le collectif #NousToutes et à l'occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, 3500 personnes étaient présentes pour manifester.
Au moment du rassemblement, la France enregistrait 120 féminicides depuis le début de l'année. Le collectif a tenu à rappeler la réalité des actes commis : 1/3 des femmes ont déjà subi une agression sexuelles, 80% des affaires de violences conjugales sont classées sans suite, ou encore que 80% des personnes transgenres ont subi un acte transphobe.
De plus, nombre sont les plaintes qui résultent à un conseil du gouvernement de fuir les violences conjugales, sans offrir de logement ou d'aide à la victime.
En France, 65% des victimes de féministes avaient déjà saisi la justice, 94,000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol chaque année, et 2 à 3 enfants par classe sont victimes d'inceste.
Avec un espace safe dans le cortège, un espace non mixte, familial, ou encore un espace calme, le cortège était organisé pour aider les manifestants et manifestantes.
Des organisations politiques étaient également présents, comme les Jeunes Socialistes, EELV, NPA, L'offensive, la JC, Amnesty International, ou encore la NUPES, pour montrer leur soutien.
Des chants comme « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous » ou encore « #MeToo partout, justice nulle part », l'atmosphère était à l'appel d'action de la part du gouvernement, et de la prise de conscience et de la mobilisation des passants. Des pancartes indiquaient notamment l'appel à la démission d'Adrien Quatennens, qui a reconnu avoir giflé son ex-femme, ou à la démission de Gérald Darmanin, accusé à deux reprises d'avoir profité de sa position dominante d'élu pour obtenir des faveurs sexuelles.
Demonstration coordinated by #NousToutes against violence against women in Lille
This Saturday, November 19, 2022, coordinated by the collective #NousToutes and on the occasion of the day of fight against violence against women on November 25, 3500 people were present to demonstrate.
At the time of the gathering, France recorded 120 feminicides since the beginning of the year. The collective was keen to remind the reality of the acts committed: 1/3 of women have already suffered a sexual assault, 80% of cases of domestic violence are filed without follow-up, or that 80% of transgender people have suffered a transphobic act.
Moreover, many complaints result in a government advice to flee domestic violence, without offering housing or assistance to the victim.
In France, 65% of feminist victims had already gone to court, 94,000 women are victims of rape or attempted rape each year, and 2 to 3 children per class are victims of incest.
With a safe space in the procession, a single-sex space, a family space, or a quiet space, the procession was organized to help the demonstrators.
Political organizations were also present, such as the Young Socialists, EELV, NPA, L'offensive, the JC, Amnesty International, or the NUPES, to show their support.
Chants like "Don't look at us, join us" or "#MeToo everywhere, justice nowhere", the atmosphere was a call to action from the government, and the awareness and mobilization of passersby. Signs indicated in particular the call for the resignation of Adrien Quatennens, who admitted to slapping his ex-wife, or for the resignation of Gérald Darmanin, accused twice of having taken advantage of his dominant position as an elected official to obtain sexual favors.