En Amérique centrale, la gangrène des "Maras"
"La situation est devenue humainement similaire, voire pire que la guerre civile. La guerre des gangs a tué au moins 60 000 personnes au Salvador. Les maras, après l'expulsion des gangsters des Etats-Unis, ont prospéré sur la misère et les problèmes sociaux. Appartenir à une mara devenait synonyme d'autorité et de succès. J'ai donc proposé de transformer ces faiseurs de guerre en faiseurs de paix. L'opinion publique les haïssait tant que les gens voulaient rétablir la peine de mort, voire les brûler vifs en prison. J'ai convaincu une trentaine de chefs de gang emprisonnés qu'ils avaient intérêt à une trêve." Texte par Rémy Ourdan
In Central America, the gangrene of the "Maras"
"The situation has become humanely similar or even worse than the civil war. The gang war killed at least 60,000 people in El Salvador. The maras, after the expulsion of the gangsters from the United States, flourished on misery and social problems. Belonging to a mara became synonymous with authority and success. So I proposed to transform these warmakers into peacemakers. Public opinion hated them so much that people wanted to restore the death penalty, or even burn them alive in prison. I convinced about 30 imprisoned gang leaders that they had an interest in a truce." Text by Rémy Ourdan.