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Frontière Nord : En attendant l'eldorado
Ils sont des milliers ! Entre 1500 et 2000 selon les sources policières.
Érythréens, Soudanais, Afghans, Syriens et Palestiniens, tous ont traversé l'Europe au péril de leur vie pour se retrouver cachés dans la périphérie de Calais où ils attendent désespérément de passer en Angleterre en se cachant dans des camions.
Après la fermeture du centre de Sangatte, par Nicolas Sarkozy en 2002, aucune structure d'accueil n'a été mise en place, même si le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a annoncé l'ouverture d'un centre d'accueil en septembre. En attendant, cette immigration de réfugiés ne s'est pas arrêtée et tous ces migrants vivent alors dans la plus grande précarité dans des squats et des campements de fortune, sans eau ni électricité...aux yeux de tous ! Seules quelques ONG, dont l'association Salam, l'Auberge des migrants et le Secours Catholique tentent de leur apporter le soutien matériel et médical indispensable.
Tous les jours, ils tentent sans relâche de passer l'autoroute, qui longe le quartier des dunes dit « La Jungle » (où ils campent) et qui les conduit au port. Ils se retrouvent alors confrontés aux forces de l'ordre qui les repoussent sans ménagement. De nombreux incidents de violences policières ont ainsi été dénoncés par les ONG sur place.
La situation empire de jour en jour. L'afflux de migrants toujours plus nombreux dépasse les autorités locales, qui envisagent de fermer le port. À la précarité et la peur, viennent s'ajouter les tensions entre migrants, le racisme local et les violences policières. Dans ce climat tendu le ministre de l'Intérieur vient d'annoncer la venue de 450 policiers supplémentaires?
Est-il nécessaire de rappeler que ces hommes, ces femmes et ces enfants fuient la dictature, la guerre et la pauvreté pour une vie meilleure. Ce ne sont pas des délinquants ! La réponse policière en est-elle vraiment une ?
Frontière Nord : En attendant l'eldorado
Ils sont des milliers ! Entre 1500 et 2000 selon les sources policières.
Érythréens, Soudanais, Afghans, Syriens et Palestiniens, tous ont traversé l'Europe au péril de leur vie pour se retrouver cachés dans la périphérie de Calais où ils attendent désespérément de passer en Angleterre en se cachant dans des camions.
Après la fermeture du centre de Sangatte, par Nicolas Sarkozy en 2002, aucune structure d'accueil n'a été mise en place, même si le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a annoncé l'ouverture d'un centre d'accueil en septembre. En attendant, cette immigration de réfugiés ne s'est pas arrêtée et tous ces migrants vivent alors dans la plus grande précarité dans des squats et des campements de fortune, sans eau ni électricité...aux yeux de tous ! Seules quelques ONG, dont l'association Salam, l'Auberge des migrants et le Secours Catholique tentent de leur apporter le soutien matériel et médical indispensable.
Tous les jours, ils tentent sans relâche de passer l'autoroute, qui longe le quartier des dunes dit « La Jungle » (où ils campent) et qui les conduit au port. Ils se retrouvent alors confrontés aux forces de l'ordre qui les repoussent sans ménagement. De nombreux incidents de violences policières ont ainsi été dénoncés par les ONG sur place.
La situation empire de jour en jour. L'afflux de migrants toujours plus nombreux dépasse les autorités locales, qui envisagent de fermer le port. À la précarité et la peur, viennent s'ajouter les tensions entre migrants, le racisme local et les violences policières. Dans ce climat tendu le ministre de l'Intérieur vient d'annoncer la venue de 450 policiers supplémentaires?
Est-il nécessaire de rappeler que ces hommes, ces femmes et ces enfants fuient la dictature, la guerre et la pauvreté pour une vie meilleure. Ce ne sont pas des délinquants ! La réponse policière en est-elle vraiment une ?