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Des SDF dans les sous-sols de La Défense
Tous les soirs, c'est le même rituel : une centaine de SDF déroulent leur sac de couchage dans les immenses labyrinthes souterrains de La Défense. Invisibles le jour, ils survivent en récupérant les sandwichs du plus grand quartier d'affaires européen.
Un lundi soir ordinaire aux Quatre Temps, le centre commercial de la Défense. Les dernières boutiques viennent de fermer rideau, les allées se vident en silence. Soudain, un employé de la sandwicherie Paul sort avec un chariot d'invendus en direction du local à poubelle. Des quatre coins du mall, des hommes et femmes se ruent dessus. Le groupe franchit d'un pas pressé une porte réservée au personnel, et s'engouffre dans un couloir menant aux différentes poubelles. Les insultes fusent, les gens se poussent. A peine le chariot est-il arrivé à destination que les sacs remplis de pain, de sandwichs et de gâteaux sont éventrés à même le sol. Une trentaine de personnes en tout pour quatre grands sacs. Certains repartiront les bras chargés, d'autres les mains pratiquement vides. Antonio regarde les débris d'un air dépité :
« C'est tous les soirs la même chose, parfois ça tourne même à la bagarre. »
Texte issu de l'article d'Héloïse Leussier paru dans StreetPress
Des SDF dans les sous-sols de La Défense
Tous les soirs, c'est le même rituel : une centaine de SDF déroulent leur sac de couchage dans les immenses labyrinthes souterrains de La Défense. Invisibles le jour, ils survivent en récupérant les sandwichs du plus grand quartier d'affaires européen.
Un lundi soir ordinaire aux Quatre Temps, le centre commercial de la Défense. Les dernières boutiques viennent de fermer rideau, les allées se vident en silence. Soudain, un employé de la sandwicherie Paul sort avec un chariot d'invendus en direction du local à poubelle. Des quatre coins du mall, des hommes et femmes se ruent dessus. Le groupe franchit d'un pas pressé une porte réservée au personnel, et s'engouffre dans un couloir menant aux différentes poubelles. Les insultes fusent, les gens se poussent. A peine le chariot est-il arrivé à destination que les sacs remplis de pain, de sandwichs et de gâteaux sont éventrés à même le sol. Une trentaine de personnes en tout pour quatre grands sacs. Certains repartiront les bras chargés, d'autres les mains pratiquement vides. Antonio regarde les débris d'un air dépité :
« C'est tous les soirs la même chose, parfois ça tourne même à la bagarre. »
Texte issu de l'article d'Héloïse Leussier paru dans StreetPress