Vingt ans après la fin du service militaire, l'engagement volontaire fait des adeptes !
Travail en cours... // Au centre du service militaire volontaire (SMV) de la caserne Beauregard à La Rochelle, les jeunes militaires volontaires comme Damien n'apprennent pas à se battre. En donnant corps aux valeurs citoyennes, le centre espère les réinsérer dans la société. Arrivés le 13 janvier dernier, ces jeunes viennent se redynamiser pendant 6 à 8 mois et apprendre un métier
"en tension" sans sortir du moule militaire. L'objectif ? L'employabilité et l'inclusion sociale, rendues possibles par une mise à niveau scolaire, par le passage du permis de conduire et surtout par la construction d'une relation fusionnelle avec les chefs de sections, érigés en
"repères paternels" par certains jeunes.
Souhaitée par François Hollande à la suite des attentas contre Charlie Hebdo, l'expérimentation est menée dans trois centres,
vingt ans après l'abrogation du service militaire obligatoire.
" On commande une population sensible d'une centaine de jeunes, de 18 à 25 ans ", raconte le Capitaine Cyrille, officier de formation. Il n'est pas question d'en faire des soldats, d'ailleurs le maniement d'armes est proscrit, mais
"d'aseptiser la voie" à ces jeunes, écorchés dans leur vie éducative, familiale et/ou sociale.
Texte de Mathilde Leclerc
Vingt ans après la fin du service militaire, l'engagement volontaire fait des adeptes !
Travail en cours... // Au centre du service militaire volontaire (SMV) de la caserne Beauregard à La Rochelle, les jeunes militaires volontaires comme Damien n'apprennent pas à se battre. En donnant corps aux valeurs citoyennes, le centre espère les réinsérer dans la société. Arrivés le 13 janvier dernier, ces jeunes viennent se redynamiser pendant 6 à 8 mois et apprendre un métier
"en tension" sans sortir du moule militaire. L'objectif ? L'employabilité et l'inclusion sociale, rendues possibles par une mise à niveau scolaire, par le passage du permis de conduire et surtout par la construction d'une relation fusionnelle avec les chefs de sections, érigés en
"repères paternels" par certains jeunes.
Souhaitée par François Hollande à la suite des attentas contre Charlie Hebdo, l'expérimentation est menée dans trois centres,
vingt ans après l'abrogation du service militaire obligatoire.
" On commande une population sensible d'une centaine de jeunes, de 18 à 25 ans ", raconte le Capitaine Cyrille, officier de formation. Il n'est pas question d'en faire des soldats, d'ailleurs le maniement d'armes est proscrit, mais
"d'aseptiser la voie" à ces jeunes, écorchés dans leur vie éducative, familiale et/ou sociale.
Texte de Mathilde Leclerc