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Constat sans appel des avocats et observateurs des pratiques policières sur la répression judiciaire des mouvements sociaux
Le 12 Février 2020 la conférence co-organisée par l'Université Populaire de Toulouse, l'Observatoire Toulousain des Pratiques Policières et la Ligue des Droits de l'Homme permet de poser un constat sans appel de la part des observateurs qui suivent les mouvements sociaux et les avocats. Claire Dujardin, du Syndicat des Avocats de France exerçant à Toulouse relate des chiffres effarants issues de l'étude du Collectif Auto Media Enervé ne serait-ce que pour le mouvement des gilets jaunes confirmant ses observations d'une répression judiciaire féroce s'ajoutant à la répression policière. Entre Novembre 2018 et Juin 2019, à Toulouse il est possible de comptabiliser près de 762 interpellations, 522 gardes à vue, 138 déferrements, 40 incarcérations, 312 mois de prison avec sursis pour 55 personnes, 34 000 euros de dommages et intérêts pour certains policiers, un total de 100 ans d'interdiction de séjour ou de manifester pour 49 personnes et 5 relaxes suite à comparution immédiate. La répression judiciaire est considérée par les avocats Toulousains comme abusive avec l'usage massif, disproportionné des poursuites des manifestants en comparution immédiate pour la majorité des profils n'ayant jamais eu affaire à la justice. Comme en témoigne Camille Halut, observatrice des pratiques policières à Montpellier qui détaille son expérience où elle a été souvent ciblée lors de ses observations sur le terrain avec des affirmations erronées de la part des policiers dépassant le simple cadre de l'intimidation, puisqu'elle a été poursuivie pour 3 affaires et relaxée pour chacune d'entre elles. Très lucide sur les anomalies annoncées dès Mars 2019 par les avocats, elle rejoint l'idée que la répression judiciaire actuelle s'élargit à l'encontre des manifestants alors qu'antérieurement réservée aux quartiers.
Constat sans appel des avocats et observateurs des pratiques policières sur la répression judiciaire des mouvements sociaux
Le 12 Février 2020 la conférence co-organisée par l'Université Populaire de Toulouse, l'Observatoire Toulousain des Pratiques Policières et la Ligue des Droits de l'Homme permet de poser un constat sans appel de la part des observateurs qui suivent les mouvements sociaux et les avocats. Claire Dujardin, du Syndicat des Avocats de France exerçant à Toulouse relate des chiffres effarants issues de l'étude du Collectif Auto Media Enervé ne serait-ce que pour le mouvement des gilets jaunes confirmant ses observations d'une répression judiciaire féroce s'ajoutant à la répression policière. Entre Novembre 2018 et Juin 2019, à Toulouse il est possible de comptabiliser près de 762 interpellations, 522 gardes à vue, 138 déferrements, 40 incarcérations, 312 mois de prison avec sursis pour 55 personnes, 34 000 euros de dommages et intérêts pour certains policiers, un total de 100 ans d'interdiction de séjour ou de manifester pour 49 personnes et 5 relaxes suite à comparution immédiate. La répression judiciaire est considérée par les avocats Toulousains comme abusive avec l'usage massif, disproportionné des poursuites des manifestants en comparution immédiate pour la majorité des profils n'ayant jamais eu affaire à la justice. Comme en témoigne Camille Halut, observatrice des pratiques policières à Montpellier qui détaille son expérience où elle a été souvent ciblée lors de ses observations sur le terrain avec des affirmations erronées de la part des policiers dépassant le simple cadre de l'intimidation, puisqu'elle a été poursuivie pour 3 affaires et relaxée pour chacune d'entre elles. Très lucide sur les anomalies annoncées dès Mars 2019 par les avocats, elle rejoint l'idée que la répression judiciaire actuelle s'élargit à l'encontre des manifestants alors qu'antérieurement réservée aux quartiers.