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Un rapport très attendu de l'Observatoire des pratiques policières de Toulouse
C'est aujourd'hui que l'observatoire des pratiques policières crée en Mars 2017 par la fondation Copernic, la Ligue des droits de l'homme et le Syndicat des Avocats de France présente deux années d'observations dans les manifestations. 24 observateur-es ont participé au suivi des manifestations qui se sont déroulés sur Toulouse et sa région: du 1er Mai 2017 à fin novembre 2018 (manifestations syndicales, lycéennes, associatives, de partis politiques), fin novembre 2018 à fin décembre 2018 (premières manifestations des gilets jaunes), janvier 2019 à mi-mars 2019 (manifestations des gilets jaunes). Les conclusions du rapport stipule "un usage immodéré et disproportionné de la force publique afin de dissuader les manifestants d'occuper l'espace public, la force publique est utilisée comme substitut du dialogue sociale et de la gestion de la politique de la contestation, l'ampleur préoccupante de la judiciarisation participe de plein droit à la "stratégie de la peur" mise en place par les autorités." Daniel Welzer-Lang chercheur émérite du LISST-CERS CNRS et membre de l'observatoire, Pascal Gassiot de la fondation Copernic, Marie Toustou de la Ligue des droits de l'homme et Benjamin Francos du Syndicat des Avocats de France ont présenté la méthodologie mise en oeuvre, les résultats d'analyse sur l'évolution du dispositif, les interactions et confrontations des forces policières/manifestants, la judiciarisation constatée. La préfecture de son côté dénonce le rapport précisant dans son communiqué "l'usage de la force par les forces de sécurité intérieure est strictement encadré par la loi qui soumet son usage aux principes d'absolue nécessité et de proportionnalité, c'est-à-dire de réponse graduée au regard des circonstances" [...]
Un rapport très attendu de l'Observatoire des pratiques policières de Toulouse
C'est aujourd'hui que l'observatoire des pratiques policières crée en Mars 2017 par la fondation Copernic, la Ligue des droits de l'homme et le Syndicat des Avocats de France présente deux années d'observations dans les manifestations. 24 observateur-es ont participé au suivi des manifestations qui se sont déroulés sur Toulouse et sa région: du 1er Mai 2017 à fin novembre 2018 (manifestations syndicales, lycéennes, associatives, de partis politiques), fin novembre 2018 à fin décembre 2018 (premières manifestations des gilets jaunes), janvier 2019 à mi-mars 2019 (manifestations des gilets jaunes). Les conclusions du rapport stipule "un usage immodéré et disproportionné de la force publique afin de dissuader les manifestants d'occuper l'espace public, la force publique est utilisée comme substitut du dialogue sociale et de la gestion de la politique de la contestation, l'ampleur préoccupante de la judiciarisation participe de plein droit à la "stratégie de la peur" mise en place par les autorités." Daniel Welzer-Lang chercheur émérite du LISST-CERS CNRS et membre de l'observatoire, Pascal Gassiot de la fondation Copernic, Marie Toustou de la Ligue des droits de l'homme et Benjamin Francos du Syndicat des Avocats de France ont présenté la méthodologie mise en oeuvre, les résultats d'analyse sur l'évolution du dispositif, les interactions et confrontations des forces policières/manifestants, la judiciarisation constatée. La préfecture de son côté dénonce le rapport précisant dans son communiqué "l'usage de la force par les forces de sécurité intérieure est strictement encadré par la loi qui soumet son usage aux principes d'absolue nécessité et de proportionnalité, c'est-à-dire de réponse graduée au regard des circonstances" [...]