Le Cap del Pouech, ce lieu qui nous attendait (2020)
C'est le récit d'une histoire familiale transportée dans un nouvel ancrage. Cette famille franco-suisse-hollandaise, domiciliée pendant 17 ans en Suisse après avoir longtemps vécu dans l'Himalaya, a décidé d'incarner leurs valeurs en Ariège. Il y a trois ans, les parents avec leur trois fils, Zoïs, Norbu et Sonam, tous à pieds, accompagnés de leurs ânesses et de leur chien, ont migré dans « ce lieu puissant qui les attendait », garant de leur liberté et de leur mode de vie. Ce projet de famille global et expérimental s'inscrit dans une connexion permanente avec le vivant sur un vaste espace, clé du déploiement de leurs ambitions liées à l'amour inconditionnel de la terre. Installés tous les cinq, en compagnie de leurs animaux nombreux, ils mettent en place les conditions de réalisation d'un éco-domaine visant l'autonomie et basée sur le développement de leurs compétences, dédié à la santé, à la pédagogie et l'accueil dans le plus grand respect de l'environnement. A terme, il devrait ouvrir au public.
L'Ariège offre depuis longtemps la possibilité à des personnes venues d'ailleurs d'occuper une place dans son paysage social et géographique. Leurs vies sont marquées par l'invention et l'adoption de principes contournant les critères normes de l'habitat, de l'agriculture et de l'accueil.
Cette série, parmi d'autres en cours, est le résultat d'un dialogue autour des dynamiques migratoires en Ariege en collaboration avec deux chercheurs du projet de recherche CAMIGRI, Christophe Imbert et William Berthomière. A partir des objectifs scientifiques du projet CAMIGRI visant à décrire les caractéristiques des dynamiques migratoires contemporaines que connait le monde rural, une réflexion partagée a été engagée à partir du terrain de recherche ariégeois, marqué par une tradition hospitalière et représente comme une « terre des possibles ». C'est la dimension discrète de la présence, dont l'entiereté des traits échappent bien souvent aux méthodologies classiques, qui fait ici l'objet d'un dialogue entre recherche et photographie : demandeurs d'asile, neo-ruraux de différentes nationalites, militants et défenseurs d'une cause, retraités (re)venus de la ville... Il apparaît que ce peuplement en mouvement produit un tissu où se croisent des aidants, des familles, des communautés autour de l'habitat, de l'agriculture, du tourisme et des politiques d'accueil des migrants.
Le Cap del Pouech, ce lieu qui nous attendait (2020)
C'est le récit d'une histoire familiale transportée dans un nouvel ancrage. Cette famille franco-suisse-hollandaise, domiciliée pendant 17 ans en Suisse après avoir longtemps vécu dans l'Himalaya, a décidé d'incarner leurs valeurs en Ariège. Il y a trois ans, les parents avec leur trois fils, Zoïs, Norbu et Sonam, tous à pieds, accompagnés de leurs ânesses et de leur chien, ont migré dans « ce lieu puissant qui les attendait », garant de leur liberté et de leur mode de vie. Ce projet de famille global et expérimental s'inscrit dans une connexion permanente avec le vivant sur un vaste espace, clé du déploiement de leurs ambitions liées à l'amour inconditionnel de la terre. Installés tous les cinq, en compagnie de leurs animaux nombreux, ils mettent en place les conditions de réalisation d'un éco-domaine visant l'autonomie et basée sur le développement de leurs compétences, dédié à la santé, à la pédagogie et l'accueil dans le plus grand respect de l'environnement. A terme, il devrait ouvrir au public.
L'Ariège offre depuis longtemps la possibilité à des personnes venues d'ailleurs d'occuper une place dans son paysage social et géographique. Leurs vies sont marquées par l'invention et l'adoption de principes contournant les critères normes de l'habitat, de l'agriculture et de l'accueil.
Cette série, parmi d'autres en cours, est le résultat d'un dialogue autour des dynamiques migratoires en Ariege en collaboration avec deux chercheurs du projet de recherche CAMIGRI, Christophe Imbert et William Berthomière. A partir des objectifs scientifiques du projet CAMIGRI visant à décrire les caractéristiques des dynamiques migratoires contemporaines que connait le monde rural, une réflexion partagée a été engagée à partir du terrain de recherche ariégeois, marqué par une tradition hospitalière et représente comme une « terre des possibles ». C'est la dimension discrète de la présence, dont l'entiereté des traits échappent bien souvent aux méthodologies classiques, qui fait ici l'objet d'un dialogue entre recherche et photographie : demandeurs d'asile, neo-ruraux de différentes nationalites, militants et défenseurs d'une cause, retraités (re)venus de la ville... Il apparaît que ce peuplement en mouvement produit un tissu où se croisent des aidants, des familles, des communautés autour de l'habitat, de l'agriculture, du tourisme et des politiques d'accueil des migrants.