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Pour que vive l'école du village
Ce 6 mars 2021, dans la cours de récréation du village de Mazères-sur-Salat, une centaine de personnes se sont réunies contre la fermeture d'une classe primaire. Les élus du RPI (Regroupement pédagogique Intercommunal) et les parents d'élèves veulent dialoguer avec le rectorat pour éviter d'aboutir à cette fermeture systématique.
Une inquiétude légitime lorsqu'on sait comme le souligne Jean-Claude Dougnac, maire de Mazères-sur-Salat, dans sa lettre ouverte "que les fermetures de classe ne sont qu'un premier pas vers les fermetures d'école. Or un village sans école est un village qui se meurt. Une école rurale avec son école maternelle n'est pas seulement un lieu pour apprendre à lire, à écrire, à compter, c'est également un endroit indispensable pour la socialisation des enfants, un lieu de rencontre pour les familles. En milieu rural certaines familles ont besoin d'aide ; l'école et le dialogue avec l'enseignant(e) représentent un point d'appui pour les épauler."
Le maire rappelle les engagements de l'Etat vis-à-vis du monde rural : "beaucoup de promesses ont été faites dont par exemple le fait de ne pas toucher aux écoles rurales. La réalité est tout autre : force est de constater que la carte scolaire pour 2021ne répond pas aux besoins et notamment aux besoins spécifiques liés aux conditions sanitaires." Une décision dont tous espèrent qu'elle verra un fléchissement au cours des mois suivants, le maire souhaitant "le gel des fermetures de classes dans le milieu rural pour 2021."
La commune, dynamique, ne cesse de développer les structures autour de la communauté éducative : ALAE (accueil de loisirs associé aux écoles), CLAS (accompagnement scolaire), centre de loisirs des mercredis et des vacances drainant des dizaines d'emplois. etc.
A cela s'ajoute la volonté municipale d'attirer des familles avec le maintien et l'ouverture de nouveaux commerces telle la boulangerie-pâtisserie en octobre dernier ou encore la mise à disposition de locaux artisanaux dans la zone de l'ancienne usine Lacroix. Les projets de lotissements étaient conditionnés à l'agrandissement et mise aux normes de la station d'épuration. C'est chose faite depuis octobre 2018. La pandémie est passée par là, mais tous les signaux sont au vert pour que d'autres familles puissent s'installer et leurs enfants remplir les rangs de l'école.
So that the country school can live
On 6 March 2021, in the playground of the village of Mazères-sur-Salat, about a hundred people gathered against the closure of a primary class. The elected members of the RPI (Regroupement pédagogique Intercommunal) and the parents of the pupils wanted to have a dialogue with the rectorate to avoid this systematic closure.
This is a legitimate concern when we know, as Jean-Claude Dougnac, mayor of Mazères-sur-Salat, points out in his open letter, "that class closures are only a first step towards school closures. But a village without a school is a village that is dying. A rural school with its nursery school is not only a place to learn to read, write and count, it is also an indispensable place for the socialisation of children, a meeting place for families. In rural areas some families need help; the school and the dialogue with the teacher are a support point to help them".
The mayor recalls the State's commitments to the rural world: "many promises have been made, including, for example, not to touch rural schools. The reality is quite different: it has to be said that the school map for 2021 does not meet the needs and in particular the specific needs linked to sanitary conditions". A decision that everyone hopes will be reversed in the following months, as the mayor wants "a freeze on class closures in rural areas for 2021".
The municipality, which is dynamic, is constantly developing structures around the educational community: ALAE (leisure reception associated with schools), CLAS (school support), a leisure centre on Wednesdays and holidays that provides dozens of jobs, etc.
In addition to this, the municipal will to attract families by maintaining and opening new businesses such as the bakery-pastry shop last October or the provision of craft premises in the area of the former Lacroix factory. The subdivision projects were conditional on the expansion and upgrading of the water treatment plant. This has been done since October 2018. The pandemic has passed this way, but all the signs are green so that other families can settle in and their children can fill the school's ranks.