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Les Toiles du Soleil
Un univers sombre, de vieux métiers à tisser anthracite, des roues qui grincent, des engrenages qui battent la cadence dans un bruit assourdissant... L'atelier des Toiles du soleil, à Saint-Laurent-de-Cerdans (66), semble surgir du passé.
La petite usine située entre l'Espagne et le Canigó, dans les Pyrénées-Orientales surprend par le succès de sa production, du fait de son incroyable essor international, son impact sur l'exportation de la culture catalane au niveau mondial.
Avec un show-room de 180m2 au pied de l'usine, une boutique à Paris, à Moscou, à New-York, 7 au Japon et plus récemment à Santiago du Chili, c'est toute l'histoire des tisserands catalans dont se parent des hommes, femmes ou tables de l'autre bout du monde que représente le savoir-faire des Toiles du Soleil.
Ce renouveau du tissu catalan (l'usine Sans, spécialisée dans les espadrilles, fut rachetée en 1993, en pleine faillite) doit sa réussite à M.Henri Quinta, diplômé des Arts Déco à Paris, épris de bayadères et propriétaire de l'entreprise. Henri Quinta dessine tous les modèles : "C'est mon violon d'Ingres". En voyage, il ne part jamais sans son carnet de croquis, une règle et sa grande boîte de crayons de couleur : "La variété des couleurs d'un lieu à l'autre m'éblouit, je m'empresse ensuite de les traduire en toiles rayées", c'est principalement parce qu'il a osé parier sur un savoir-faire ancestral et lui ajouter ces bayadères colorés, modernes, dont il s'est fait spécialiste.
Les Toiles du Soleil
Un univers sombre, de vieux métiers à tisser anthracite, des roues qui grincent, des engrenages qui battent la cadence dans un bruit assourdissant... L'atelier des Toiles du soleil, à Saint-Laurent-de-Cerdans (66), semble surgir du passé.
La petite usine située entre l'Espagne et le Canigó, dans les Pyrénées-Orientales surprend par le succès de sa production, du fait de son incroyable essor international, son impact sur l'exportation de la culture catalane au niveau mondial.
Avec un show-room de 180m2 au pied de l'usine, une boutique à Paris, à Moscou, à New-York, 7 au Japon et plus récemment à Santiago du Chili, c'est toute l'histoire des tisserands catalans dont se parent des hommes, femmes ou tables de l'autre bout du monde que représente le savoir-faire des Toiles du Soleil.
Ce renouveau du tissu catalan (l'usine Sans, spécialisée dans les espadrilles, fut rachetée en 1993, en pleine faillite) doit sa réussite à M.Henri Quinta, diplômé des Arts Déco à Paris, épris de bayadères et propriétaire de l'entreprise. Henri Quinta dessine tous les modèles : "C'est mon violon d'Ingres". En voyage, il ne part jamais sans son carnet de croquis, une règle et sa grande boîte de crayons de couleur : "La variété des couleurs d'un lieu à l'autre m'éblouit, je m'empresse ensuite de les traduire en toiles rayées", c'est principalement parce qu'il a osé parier sur un savoir-faire ancestral et lui ajouter ces bayadères colorés, modernes, dont il s'est fait spécialiste.