Le dernier mur de l'Europe
Depuis quarante six ans, Chypre est divisé en deux.
D'un côté les Chypriotes Grecs, de l'autre les Chypriotes Turcs.
Un mur, comme celui de Berlin coupe la capitale de Nicosie en deux ainsi que tout le reste de l'Île.
Au milieu, l'ONU, avec ses 1000 casques bleus, maintient la paix et tente par les voix diplomatiques de réconcilier les Chypriotes.
Pendant la guerre de juillet 1974, 17 000 personnes furent tuées et plus de 200 000 Chypriotes furent déplacés, du Nord vers le Sud ou du Sud vers le Nord.
Depuis, la Turquie mène une politique colonialiste, près d'un tiers de la population du Nord d'aujourd'hui est native de la Turquie.
Côté grec, le parti d'extrême droite, ne représentant que 5 % des sièges parlementaires a largement contribué à l?échec de la dernière tentative de réunification.
Les voies de réconciliation par les politiques semblent s'éloigner au fur et à mesure que les années passent.
Le seul espoir perceptible semble être dans les mains du peuple.
Chypre est, le dernier mur de l'Europe.
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Cyprus has been divided in two for the last fourty-two years.
On the one hand the Greek Cypriots, on the other the Turkish Cypriots.
A wall, similar to the one in Berlin, cuts the capital of Nicosia in two as well as all the rest of the Island.
In the middle, the UN and its 1000 peacekeepers, maintain peace and try by diplomatic votes to reconcile the Cypriots.
During the July 1974 war 17,000 people were killed and more than 200,000 Cypriots were displaced from north to south or from south to north.
Since then, Turkey has been pursuing a colonialist policy, almost a third of the population of today's North was born in Turkey.
On the Greek side, the extreme right wing, representing only 5% of parliamentary seats, largely contributed to the failure of the last attempt at reunification.
Reconciliation paths through politics seem to move away as the years go by.
The only perceptible hope seems to be in the hands of the people.
Cyprus is the last wall in Europe