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Kosovo
Serbie, Kosovo, une histoire en marche
9 ans après la guerre au Kosovo lorsque l'Otan attaqua la Serbie pour stopper l'intervention des forces paramilitaires serbes contrôlées par Sloboban Milosevic, la Serbie et le Kosovo ne sont toujours pas sortis d'affaire. La Serbie demeure particulièrement isolée en Europe. Les arrestations de criminels de guerre ne viennent pas, alors qu'ils sont réclamés par le TPYR depuis des années, et la mise en place d'un système démocratique paraît toujours aussi difficile. L'élection présidentielle de février 2008, au moment même ou le Kosovo déclarait son indépendance unilatéralement, demandait aux électeurs de choisir entre Boris Tadic, un candidat pro-européen, qui fait de l'adhésion à l'Union européenne sa priorité, et Vojislav Kostunica, candidat nationaliste qui prône un rapprochement avec la Russie et une lutte pour la reprise du Kosovo. Tadic a remporté les élections mais la situation n'est en rien plus calme. Des élections législatives fatidiques sont convoquées pour le 11 mai.
Entre temps, au sud de la Serbie, le Kosovo a déclaré unilatéralement son indépendance, poussé par les États-Unis et certains membres de l'Union européenne. Les Albanais du Kosovo (qui représentent près de 90% de la population) espère que l'indépendance aimera des capitaux et du travail dans le pays et les sortira de la pauvreté. Dans les enclaves serbes, par contre, c'est la morosité. Pris entre les directives venues de Serbie et la réalité qui est que leur région est devenue un pays indépendant, les habitants ne savent plus quoi faire. Aller en Serbie ? Rester au Kosovo et chercher une cohabitation avec leurs voisins Albanais ? Autant de questions qui n'ont pas été résolues depuis 9 ans d'intervention onusienne dans la région. Les risques d'une partition du Kosovo sont réels. Le statu quoi pourrait durer encore longtemps.
Kosovo
Serbia, Kosovo, a history in the making
Nine years after the war in Kosovo when NATO attacked Serbia to stop the intervention of Serbian paramilitary forces controlled by Sloboban Milosevic, Serbia and Kosovo are still not out of the woods. Serbia remains particularly isolated in Europe. Arrests of war criminals have not been forthcoming, even though they have been demanded by the TPYR for years, and the establishment of a democratic system still seems difficult. The February 2008 presidential election, at the same time as Kosovo declared its independence unilaterally, asked voters to choose between Boris Tadic, a pro-European candidate who makes EU membership his priority, and Vojislav Kostunica, a nationalist candidate who advocates a rapprochement with Russia and a fight for the recovery of Kosovo. Tadic won the elections, but the situation is by no means calmer. Fateful parliamentary elections are called for 11 May.
Meanwhile, in southern Serbia, Kosovo has unilaterally declared independence, pushed by the US and some EU members. Kosovo Albanians (who make up nearly 90% of the population) hope that independence will bring capital and work into the country and lift them out of poverty. In the Serbian enclaves, on the other hand, the mood is gloomy. Caught between the directives from Serbia and the reality that their region has become an independent country, the inhabitants do not know what to do. Go to Serbia? Stay in Kosovo and seek cohabitation with their Albanian neighbours? These are all questions that have not been resolved in the nine years of UN intervention in the region. The risks of a partition of Kosovo are real. The status quo could last for a long time.