Waiting for asylum
Parmi la quarantaine de réfugiés hébergés par Emmaüs dans cet ancien hôtel du XIVe arrondissement de Paris, Sami et Adbhurramane sont deux Soudanais de 30 et 31 qui ont fuient la guerre au Sud Soudan. Ils sont arrivés dans ce centre il y a un an. Confinés dans une chambre de 15m² où le temps semble s'être suspendu; ils attendent.
Le processus d'étude de demande d'asile est long, très long. Il faut compter un an de délais minimum pour obtenir la carte de séjour. Un an pendant lequel Sami et Abdhurraman ne peuvent accéder à l'emploi. Ils se retrouvent alors dans un no mans land administratif qui freine leur installation pérenne et durable en France. Maitrisant à peine le français, qu'ils étudient cependant par leurs propres moyens, ils ne s'aventurent que trop rarement à l'extérieur du centre et de cette chambre. Ils passent ainsi la grande partie de leur journée dans cet espace réduit à tuer le temps sans autre perspective que le énième rendez-vous à l'OFII (Office français de l'immigration et de l'intégration).
Le cas de Sami et Abdhurramane est caractéristique de la situation de dizaines de milliers de réfugiés que la France s'est engagée à accueillir mais ne régularise que trop lentement.
Suite à la fermeture de ce centre d'hébergement, Abdhurraman et Sami ont été séparés. Sami a été relogé en Seine et-marne et Abdhurraman dans un autre de centre du XIVe arrondissement de Paris, géré par l'association Aurore.
Depuis la réalisation de ce projet, Sami a obtenu sa carte de séjour après un an et demi d'attente et de procédure.
Waiting for asylum
Parmi la quarantaine de réfugiés hébergés par Emmaüs dans cet ancien hôtel du XIVe arrondissement de Paris, Sami et Adbhurramane sont deux Soudanais de 30 et 31 qui ont fuient la guerre au Sud Soudan. Ils sont arrivés dans ce centre il y a un an. Confinés dans une chambre de 15m² où le temps semble s'être suspendu; ils attendent.
Le processus d'étude de demande d'asile est long, très long. Il faut compter un an de délais minimum pour obtenir la carte de séjour. Un an pendant lequel Sami et Abdhurraman ne peuvent accéder à l'emploi. Ils se retrouvent alors dans un no mans land administratif qui freine leur installation pérenne et durable en France. Maitrisant à peine le français, qu'ils étudient cependant par leurs propres moyens, ils ne s'aventurent que trop rarement à l'extérieur du centre et de cette chambre. Ils passent ainsi la grande partie de leur journée dans cet espace réduit à tuer le temps sans autre perspective que le énième rendez-vous à l'OFII (Office français de l'immigration et de l'intégration).
Le cas de Sami et Abdhurramane est caractéristique de la situation de dizaines de milliers de réfugiés que la France s'est engagée à accueillir mais ne régularise que trop lentement.
Suite à la fermeture de ce centre d'hébergement, Abdhurraman et Sami ont été séparés. Sami a été relogé en Seine et-marne et Abdhurraman dans un autre de centre du XIVe arrondissement de Paris, géré par l'association Aurore.
Depuis la réalisation de ce projet, Sami a obtenu sa carte de séjour après un an et demi d'attente et de procédure.