LA POINTE COURTE, le dernier quartier des pêcheurs à Sète, entre nostalgie et résistance.
LA POINTE COURTE, c'est FINI ?
65 ans après célèbre film d'Agnès Varda (réalisé en 1954 et considéré comme annonciateur de la nouvelle vague), que reste t- il de l'âme de la
Pointe Courte ?
Loin du centre urbain de Sète, protégé du tumulte touristique, la Pointe Courte s'avance sur l'étang de Thau comme la proue d'un navire. Elle
abrite une poignée d'irréductibles Pointus. Refuge des chats, des amoureux de Brassens et des quelques rares pêcheurs encore en activité, comme en témoigne les filets et les nasses qui sèchent encore le long des berges.
En 50 ans, le quartier a perdu la quasi-totalité de ses pêcheurs, passant d'une centaine à une poignée. À l'époque, l'étang était fait d'eau douce. Il était une mine d'or. Palourdes, moules, daurades, soles, huîtres, toutes s'y reproduisaient à profusion.
Avant que l'activité disparaisse et que les maisons soient rachetées par les parisiens et les lyonnais, des associations de résistance et des comités des fêtes organisent chaque année 3 jours de festivités, dont les célèbres joutes sétoises. Une occasion d'observer l'attachement des pointus à leur mode de vie, leur culture et leurs traditions.
Cela suffira-t-il à faire vivre encore ces rues aux noms si typiques ? Traverses des jouteurs, des rameurs, des pêcheurs, rue la pétanque, passage Agnès Varda?
LA POINTE COURTE, the last fishermen's area in Sète, between nostalgia and resistance.
POINTE COURTE, is it FINISHED?
65 years after Agnès Varda's famous film (made in 1954 and considered to be the harbinger of the new wave), what remains of the soul of the
Short Point?
Far from the urban centre of Sète, protected from the tourist turmoil, Pointe Courte juts out over the Thau Lagoon like the bow of a ship. It
is home to a handful of die-hard Sharp. Shelter for cats, Brassens lovers and the few remaining active fishermen, as evidenced by the nets and pots still drying along the banks.
In 50 years, the district has lost almost all its fishermen, going from a hundred to a handful. At the time, the pond was made of fresh water. It was a gold mine. Clams, mussels, sea bream, sole, oysters, all reproduced in the pond. profusion.
Before the activity disappeared and the houses were bought by Parisians and Lyonnais, resistance associations and festival committees organised 3 days of festivities each year, including the famous Sète jousting matches. This is an opportunity to observe the attachment of the "pointus" to their way of life, their culture and their traditions.
Will it be enough to keep these streets with their typical names alive? Crossings of jousters, rowers, fishermen, rue la pétanque, passage Agnès Varda?