EN HAITI, DES CASQUES BLEUS POUR STABILISER LA SÉCURITÉ
De 2004 à 2017, le Conseil de Sécurité des Nations Unies déployait en Haïti une force de maintien de la paix, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, la MINUSTAH. La force était composée de près de 5000 policiers et militaires, avec pour mandat délicat d'aider à restaurer et maintenir l'état de droit tout en assurant la sécurité publique et l'ordre public en Haïti, pays ravagé par les gangs, les narcotrafics et la corruption et parfois secoué par des émeutes aussi soudaines qu'éphémères. Nombre des contingents militaires de la MINUSTAH venaient d'Amérique latine et ses unités policières de pays d'Afrique et d'Asie dont la Chine. Contribuer à la réforme du secteur de la sécurité et promouvoir une bonne gouvernance sécuritaire constituait un défi autant pour la police nationale d'Haïti (PNH) que pour les contingents onusiens, en raison d'une forte disparité entre équipements et cultures de travail, impactant parfois l'interprétation des normes démocratiques. Les activités variaient des exercices de contrôle de foule, le soutien logistique de la population aux enquêtes criminelles et saisies conjointes de matériels illicites, notamment en matière de narcotrafic.
UN PEACEKEEPERS IN HAITI TO STABILISE SECURITY
From 2004 to 2017, the United Nations Security Council deployed a peacekeeping force in Haiti, the United Nations Stabilization Mission in Haiti, MINUSTAH. The force consisted of nearly 5,000 police and military personnel, with a difficult mandate to support the restoration and upholding of the rule of law while ensuring public security and public order in Haiti, a country plagued by gangs, drug trafficking and corruption, and sometimes shaken by sudden and short-lived riots. Many of MINUSTAH's military contingents came from Latin America and its police units from African and Asian countries, including China. Contributing to the security sector reform and the promotion of good governance was a challenge for both the Haitian National Police (HNP) and peacekeepers' contingents, due to a wide disparity in equipment and working cultures, with some impact on the interpretation of democratic norms. Activities ranged from crowd control drills, logistical support for population to joint criminal investigations and seizures of illicit materials, notably in the area of drug trafficking.