MERAZKA BEACH
Tunisie - Juillet 2022
Lieu public, ouvert à tous, la plage est l'endroit idéal pour observer les comportements et l'évolution d'une société.
Après les attentats de 2015 et 2 ans de fermeture cause covid, la Tunisie réouvre enfin ses portes aux touristes. Le pays a perdu 70 % de ses recettes touristiques qui consittue son moteur économique. Sur les 118 hotels à Hammamet, seulement 20 n'ont pas fermé leur portes pendant le covid. Aujourd'hui le pays est passé en vert sur la carte du gouvernement français, les formalités d'entrée sont allégées, le sourire des vendeurs réapparait mais les touristes étrangers semblent toujours bouder le pays et La chute de la clientèle russe qui représentait 7% des 9,4 millions de touristes se fait sentir.
Situé dans la zone touristique de Hammamet, c'est donc un tourisme essentiellement local qui abonde sur les immenses plages de Merazka, devant les grands complexes hôteliers en décrépitude .
Au bord de l'eau, au bord des vagues, j'ai parlé, discuté, découvert des gens curieux et souriants malgré un quotidien souvent pénible dans ce pays en grande crise économique.
Je me suis aperçue que le burkini n'était pas forcément signe d'austérité et de repli sur soi.
Je continue ainsi mon tour des bords de mer méditerranéens
MERAZKA BEACH
A public place, open to all, the beach is the ideal place to observe the behaviour and evolution of a society.
After the attacks of 2015 and 2 years of closure due to covid, Tunisia is finally reopening its doors to tourists. The country has lost 70% of its tourism revenue, which is its economic engine. Of the 118 hotels in Hammamet, only 20 did not close their doors during the covid. Today the country has turned green on the French government's map, entry formalities have been lightened, the smiles of the salesmen have reappeared, but foreign tourists still seem to be sulking about the country and the drop in Russian customers, who represented 7% of the 9.4 million tourists, is being felt.
Located in the tourist area of Hammamet, It is therefore essentially local tourism that abounds on the immense beaches of Merazka, in front of the large decrepit hotel complexes.
At the water's edge, at the edge of the waves, I talked, discussed, discovered curious and smiling people in spite of an often painful daily in this country in great economic crisis.
I realised that the burkini was not necessarily a sign of austerity and withdrawal.
I continue my tour of the Mediterranean seaside
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